Autrui
La fonction constitutive de l’altérité
Alter Ego. Selon Aristote, on ne peut pas se connaître soi-même, sans autrui. Avec les amis, on a un rapport de bienveillance, et non de conflit, l’ami nous connait mieux que nous même
Autrui, comme maître de justice. L.Wittgeinstein, philosophe autrichien, dit que « nous ne voyons pas l’œil humain comme un récepteur, lorsque tu vois l’œil, tu vois quelques choses en sortir, tu vois le regard de l’œil », le regard suppose une relation. Je suis enjeu de l’autre, je suis concerné par autrui, comme pour la timidité, la honte ou la fierté qui sont des sentiments qui se rapportent à l’expérience de l’autre. Un visage ne se réduit pas à des données physiques, c’est une surface sémique qui exprime notre existence, nos sentiments. Le regard d’autrui, permet d’avoir conscience de soi, il fait de moi un sujet humain.
L’expérience de la honte. Sartre dit « autrui, c’est l’autre », celui qui n’est pas moi, et que je ne suis pas, mais partageant des points communs, comme la conscience, la liberté, l’autonomie de penser et dans la prise de décision.
« L’enfer c’est les autres », dit Sartre. Le pouvoir du regard d’autrui exprime ma dépendance à son regard, autrui peut m’objectivé, il peut me faire passer de personne à objet. La pièce « 8 clos », où Garcin subit le poids du jugement d’Inès et Estelle, sans pouvoir s’en délivrer.
Rousseau, parle de pitié et de vertu naturelle. L’homme s’assemble, il y a une bienveillance à l’égard de leurs semblables, c’est ce qui à pousser les premiers hommes à s’associer. Cette bienveillance s’exprime à travers la pitié (faculté de s’identifier à l’autre dans ce qu’il éprouve). La pitié, est une qualité essentielle de l’humanité, on ignore la misère on y est jamais indifférent. C’est ce qui nous pousse à nous rapprocher de l’autre, sans le mode du conflit. La pitié est une tendance naturelle, à vouloir le bonheur des autres
Kant, parle d’insociable sociabilité. Ce n’est qu’en