Bac blanc de français sur le personnage de roman
Ce corpus est constitué de trois extraits de textes dont un rédigé par un auteur inconnu et traduit par Pierre Jonin, s'intitulant La Chanson de Roland, paru en 1979. Le second texte est un extrait de La Chartreuse de Parme rédigée en 1839 par Stendhal. Le troisième texte est un extrait de Le chevalier inexistant rédigé en 1962 par Italo Calvino.
1) Nous chercherons ici les images et les caractéristiques du « héros » que ces extraits proposent.
Nous pouvons remarquer que les trois textes décrivent une bataille vécue par un héros romanesque dont les faiblesses et exploits sont mis en avant.
Chaque héros possède des qualités. Le comte Roland, lui, peut être considéré comme un héros épique. En effet, il est fort (par exemple ligne 9 « tranche son visage entre ses deux yeux ») mais c'est aussi un héros de combat. Ligne 2, on remarque qu'il donne tout pour gagner, cela renforce son implication dans la bataille « Le comte Roland se dépense sans compter ». Cependant, il se démarque des héros des autres textes, car il n'a pas de défauts.
On peut rattacher à ce texte le troisième, qui est une parodie du registre épique. En effet, le héros, Raimbaut tue son adversaire lâchement, en lui brisant les lunettes qui lui étaient indispensables. Le registre épique est bien présent mais il est là pour souligner les actes maladroits du personnage principal (« il abattit son épée » qui montre que le héros à l'esprit de combat, qui est suivi de « sur ces bouts de verres » qui désignent les lunettes de l'émir Izoard. On voit clairement une chute entre le moment où il accompli un acte épique et le moment où c'est tourné au ridicule.)
Le second texte se démarque des deux autres. En effet, le personnage se comporte de manière plus humaine. Il se « donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge » lignes 11-12. On remarque qu'il a un cœur, et qu'il fait donc attention aux autres. Cela renforce le réalisme