Bale 1
Bâle I fait référence à un ensemble de recommandations publiées en 1988 par le Comité de Bâle, un comité rassemblant les banquiers centraux des pays du G-10 sous l'égide de la Banque des règlements internationaux, à Bâle.
Ces recommandations, également connues sous le nom d'Accord de Bâle de 1988, visaient à assurer la stabilité du système bancaire international en fixant une limite minimale à la quantité de fonds propres des banques. Ce minimum a été fixé en mettant en place un ratio minimal de 8% de fonds propres par rapport à l'ensemble des crédits accordés par les banques. Cela signifie que lorsqu'une banque accorde 1000€ à un client, elle doit immobiliser 80€ de fonds propres et utiliser au maximum 920€ d'autres sources de financement.
2.1 Historique
Le Comité de Bâle a été créé par les gouverneurs des banques centrales du (G10) en 1974, avec pour objectif premier l'amélioration de la stabilité du système bancaire international, lui-même garant de la stabilité d'un système financier de plus en plus internationalisé.
S'agissant dans un premier temps de limiter le risque de faillite, le Comité se concentra sur le risque de crédit.
Lorsqu'une banque subit des pertes sur les crédits accordés, elle ne peut couvrir ces pertes qu'en consommant son capital. Lorsque tout le capital est consommé, la banque commence à consommer les capitaux déposés ou qui lui ont été prêtés et est en état de faillite virtuelle (il est en fait peu vraisemblable qu'on en aille jusqu'au point où tout le capital sera consommé).
L'approche du Comité a donc été de fixer une grossière approximation (très conservatrice) du risque crédit global en pourcent du portefeuille de crédit en général, et d'utiliser ce pourcentage pour fixer le minimum de fonds propres à adosser aux crédits.
2.2 L’Accord
Pour être plus précis, L'Accord de Bâle de 1988 a placé au centre de son dispositif le ratio Cooke (appelé ratio Cooke par référence à de Peter Cooke, un directeur de la