Barbier de séville iii, 4
Le Barbier de Séville - Beaumarchais
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Acte III, scène 4 : du début de la scène à « sitôt que je m'assieds, mes pauvres jambes ! »
Pour pouvoir approcher Rosine, le comte se fait passer dans la scène 4 de l’acte III pour Alonzo, un bachelier qui vient remplacer Bazile tombé subitement malade selon lui. Pour gagner la confiance de Bartholo, le comte lui remet la lettre de Rosine. Il prétend qu’il doit calomnier le comte pour persuader Rosine de se marier avec Bartholo (« j'irai jusqu'à lui dire que je la tiens d'une femme à qui le comte l'a sacrifiée. Vous sentez que le trouble, la honte, le dépit peuvent la porter sur-le-champ... ») et Bartholo décide donc de mettre d’ores et déjà les deux jeunes gens en présence en faisant donner par Alonzo une leçon de chant à Rosine. Ainsi sans s’en douter le barbon rapproche les deux amoureux et va s’endormir pendant que Rosine chante la Précaution inutile ! (quelle ironie !)
I. Rosine : l’ingénue devient ingénieuse
1. Une comédienne
Elle doit s’adapter à la situation. Le comte lui a demandé de faire semblant d’être fâchée : * elle rejette donc les cours de musique : ton catégorique : « je ne veux plus entendre parler de musique. » * Didascalie : « avec une colère simulée » * Elle veut renvoyer elle-même le remplaçant de Bazile : « Je vais, en deux mots, lui donner son compte » * Modalité exclamative et interrogative montrant son assurance, son énervement. « Oh ! pour cela, vous pouvez vous en détacher. Si je chante ce soir!... Où donc est-il ce maître que vous craignez de renvoyer ? »
2. Elle se laisse encore trahir elle est très perturbée au départ par la présence du comte : didascalies et interjection : « (Elle aperçoit son amant; elle fait un cri. ) Ah !... », « les deux mains sur son coeur, avec un grand trouble » ; répétition de « Ah ! mon Dieu, Monsieur... »
3.