bataille de valmy
En ces premiers mois des guerres de la Révolution — plus tard appelée guerre de la Première Coalition — le nouveau gouvernement français était presque sans légitimité aucune, par conséquent, la petite victoire à Valmy devint une victoire psychologique décisive pour la Révolution et ses partisans3[réf. incomplète]. L'issue de la bataille est considérée comme « miraculeuse » et est présentée comme une « défaite décisive » de l'armée prussienne4. Après la bataille, la jeune Convention nationale est suffisamment revigorée pour déclarer la fin officielle de la monarchie en France, et l’avènement de la Première République. Valmy permet à la Révolution de s'établir durablement, étant ainsi considérée comme l'une des batailles les plus décisives de l'Histoire
Après que l’Assemblée nationale législative a déclaré la guerre à l'Empereur du Saint Empire, François Ier, le 20 avril 1792, les forces anti ou contre-révolutionnaires envahissent la France le 18 août 1792.
Au printemps, les armées françaises accumulent les échecs en Belgique, certaines unités tuent leurs officiers et se dispersent1.
Une armée de 150 000 hommes, formée d'une combinaison de troupes de Prusse, d'Autriche, et de Hesse, à laquelle se sont joints 20 000 émigrés, s’est avancée contre la France sur toute la ligne de ses frontières, entre Dunkerque et la Suisse. Elle est sous le commandement du duc de Brunswick, représentant de Frédéric Guillaume II. Le 10 août 1792,