La bataille de verdun
21 février - 19 décembre 1916
1. Avant la bataille
A la fin de 1915, les hauts commandements rivaux se retrouvent une fois de plus devant la nécessité d’établir des plans pour l’année suivante et de conjuguer des vérités, évidentes depuis le premier jour. Falkenhayn (général allemand d’infanterie) voit enfin l’occasion de mener la guerre qu’il juge prioritaire depuis le début : celle du front occidental, contre la France et l’Angleterre. Il attribue les échecs passé à l’absence d’un volume suffisant d’obus , donc il envisage de concentrer d’énormes quantités d’obus et de viser un secteur choisi du front allié, qu’il compte réduire à l’état de désert : la victoire s’ensuivra. Son choix se porte sur Verdun. C’est un centre administratif important de l’armée, protégé par un imposant ensemble de forteresse de part et d’autre de la Meuse. Falkenhayn compte frapper fort en commençant par éliminer les soldats qui défendent les forts de la ville grâce à un volume colossale d’obus. Suite à cela il décimerait les renforts que le commandement français serait contraint de jeter dans la bataille, dans le but illusoire de tenir ce lieu symbolique.
2. Un bon début pour les allemands
La conséquence logique des décisions prises à la fin de 1915 place Falkenhayn en situation de passer à l’action en février 1916, plusieurs mois avant les Alliés. Il déclenche l’offensive contre Verdun le 21 février. Afin de dévaster radicalement la zone d’attaque, il concentre 2millions d’obus et 1000 canons lourds sur un secteur de 16 kilomètres de front seulement.
Un instant le commandement allemand peut croire qu’il a vu juste. Malgré une résistance acharnée de ce qui reste des défenses françaises, les Allemands progressent de 10km en quatre jours sur la rive droite de la Meuse. Apres l’occupation du fort Douaumont, les journaux allemands proclament la défaite française et toutes les cloches de la mère patrie carillonnent la victoire.
3. Suite moins Glorieuse