Baudelaire

=> Au milieu du XIXème siècle, quand Baudelaire fait son apparition, deux grands mouvements sont présents dans la poésie : le Romantisme et le Parnasse.Baudelaire se situe donc dans une génération reliant des auteurs comme Victor Hugo, l’un des plus grands écrivains romantique ou bien encore Mallarmé qui est l’initiateur de la modernité de la poésie. Baudelaire va donc devoir tracer sa propre voie, comme tout artiste, mais il se refuse de suivre une voie déjà tracée.

=> Baudelaire rejette aussi bien le réalisme que positivisme en cherchant une nouvelle façon de percevoir le monde. Le romantisme est trop idéalisé pour Baudelaire qui veut introduire des sentiments, de l’exotisme, du fantastique, et tous les thèmes présents dans le romantisme. Il trouve aussi, dans la poésie du Parnasse, des arguments et des valeurs dans lesquelles il peut se reconnaître. Baudelaire, entre romantisme et parnasse, se décide donc à inventer la modernité, qui l’empêche alors de tomber dans les excès des deux mouvements. Cette modernité, il la reconnaît dans les œuvres d'artistes tels que le français Delacroix, peintre romantique du XIXè siècle. Les Fleurs du Mal sont alors à l'image de cette modernité. Cependant, Baudelaire était complètement opposé aux idées du réalisme et s’est donc servit de tous les différents mouvements pour faire d’uniques œuvres indémodables au fil des années.

Baudelaire se sert de l’imagination pour faire un lien entre le monde réel et celui des idées. Très vite Baudelaire se voit reprocher son écriture et le choix de ses sujets. Il n'est compris que par quelques-uns comme Armand Baschet, Édouard Thierry, Champfleury, Barbey d’Aurevilly, Dulamon, ou encore André Thomas...

Baudelaire fut l'objet de nombreux hommages comme celui que lui rendit Rimbaud pour qui il fut un veritable modèle : « Baudelaire est le premier voyant, roi des poètes, un vrai Dieu.

C'est aussi à partir de la peinture d'Eugène Delacroix et de l'œuvre de Théophile