Benveniste
I. Introduction Je cite : « efficace, dense et originale quant à son contenu et manifeste flamboyant d’un linguistique porte-drapeau des sciences humaines, c’est légitimement que le fameux article consacré par Emile Benveniste à « de la subjectivité dans le langage » a fait écho. Par Guillaume Paugam.Univ.Minesota. Qu’est ce que le langage ? D’après le DFC1, le langage est une manière de parler propre à une communauté linguistique, à un groupe, à un individu. L’emploi de la langue pour communiquer avec d’autres hommes : les rapports du langage et de la pensée. Le langage est une technique corporelle consistant en l’emploi de signes vocaux, de gestes pour traduire une expérience. En effet, le langage est organisé de telle sorte qu’il permette au locuteur de s’approprier la langue entière en se désignant comme « je ». II. Les pronoms personnels et les déictiques :
A. Les pronoms personnels et les déictiques : Les pronoms personnels représentent le premier maillon d’une chaîne pour cette mise au jour de la « subjectivité ». De ces pronoms personnels dépendent à leur tour d’autres classes de pronoms qui partagent le même statut. Les déictiques se définissent comme étant des indicateurs qui organisent des relations spatiales et temporelles au tour du sujet qui joue le rôle de repère, ils sont eux aussi définissables par rapport à l’instance du discours ou ils sont produits par un sujet qui s’y énonce. Exemple : Demain ne peut avoir de sens que par rapport aujourd’hui. Ce sont donc ces indicateurs de la deixis, les démonstratifs, adverbes, adjectifs qui organisent ces relations autour du sujet pris comme repère. Exemple : Ceci, ici, maintenant et leur nombreuses corrélations : Cela, hier, l’an dernier, demain
B. Temporalité : A coté des personnes et