Bergson commentaire texte
Bergson réfute que le langage est une convention, rempli de mots résultant d’un accord entre les hommes. Au contraire il pose la vie sociale comme innée, fruit de la nature c’est-à-dire universelle et l’absence de règle.
De la ligne 2 à 9, Bergson montre que parler, et donc utiliser les mots, est part de la vie sociale. En effet il n’y a pas de vie sociale sans langage ; on a besoin du langage pour vivre en société. Pour lui la vie sociale n’est ni acquise ni transmise. Elle serait donc innée ainsi que le langage. Il explique cette théorie en comparent l’homme et la fourmi. Telle la fourmi née pour atteindre son but de fourmi et accomplir sa tâche de manière parfaitement répétitive sa vie dans sa fourmilière, l’homme accomplit de manière innée sa tâche dans la cité. La place de la fourmi dans la fourmilière, son rang hiérarchique, les tâches qui lui sont imparties sont automatiques. La fourmi ne se pose pas de questions. Elle agit, comme cela se doit, comme l’ont et le feront toutes les fourmis. Le rôle de l’homme dans la société est de procréer, éduquer, transmettre, travailler pour subvenir à ses besoins, aimer, conquérir. De tout temps l’homme a poursuivi les mêmes buts, à l’équivalent de la fourmi. Par contre, les moyens de l’animal « font partie » du corps qu’il utilise pour atteindre le but auquel il est assigné alors que l’homme