SECTION I. LES BIENS COLLECTIFS A. DEFINITION Comme on l’a déjà vu, le système de marché permet de satisfaire extraordinairement diversifier (manger, se faire couper les cheveux, aller voir un spectacle, connaître l’avenir…). Pourtant, on observe que certains services ne sont pas offerts (ou alors seulement partiellement) par le secteur marchand, par exemple les services d’éclairage dans une rue publique ou encore les services de police, de défense nationale. Question : Pourquoi donc certains biens ne peuvent-ils être offerts que par la puissance publique ? → en raison des caractéristiques particulières de leur consommation. Def : Un bien collectif (ou public) est un bien qui ne peut pas être offert par le mae car il n’est pas possible d’en réserver l'usage aux seuls AE qui souhaiteraient en payer le prix (ou sauf à un coût prohibitif). On parle à ce propos d’impossibilité d’exclusion. Autres exemples : → feux de croisements et signalisation routière → les rues, les trottoirs → la protection contre les inondations (barrage) → le feu d'artifice organisé par un comité des fêtes locales, l’embellissement d’un centre-ville → défense nationale La plupart des biens publics possèdent 2 autres propriétés :
☺ → Ils sont dans une certaine mesure non rivaux, au sens où leur C° par un agent ne réduit pas celle des autres.
Par exemple, le fait que je bénéficie des services de polices, de défenses, des feux de croisement, des parcs ne réduit pas la C° des mêmes services par autrui. En pratique cependant, la non rivalité n’est pas tjs parfaite. Il existe tjs des « effets d'encombrement » : encombrement des routes, des tribunaux, des parcs publics…
Mathématiquement, cette propriété implique que: 1) On consomme tous la même qté z du bien public ☺ zi = zj = z produit 2) le coût marginal d’utilisation est nul : Si une route existe, il ne coûte rien (jusqu’à un certain point) que advantage de personnes utilisent la même route.
→ Ils sont aussi souvent à obligation d’usage au