Émile Zola, (1840-1902), écrivain français, fondateur du naturalisme en littérature, dont l’œuvre principale, vaste fresque en vingt volumes, raconte l’« histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire ».
Nana(1880), Neuvième roman du cycle des Roulon-Masquât, raconte l’ascension sociale et le déclin d’une prostituée qui mourra misérablement de la petite vérole le jour de la déclaration de la guerre à la Prusse.
Le texte étudié est ci après est narratif. Le thème de ce texte porte sur la vie d’une courtisane issue du milieu ouvrier (Nana) qui, pour fuir la misère, s’est prostituée. Et a connu une mort tragique, causée par la syphilis, qu’elle a sans doute attrapée lors de ses exploits sexuels.

Cette scène se déroule à une histoire plus ou moins précise de l’histoire, « Au moment même où Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. » Les cris venant du boulevard montraient le commencement de la guerre. Cette histoire se passe à Paris, plus précisément, dans une chambre d’hôtel située dans les « grands boulevards. » Cette chambre était quasiment vide, quelques objets la remplissaient. C’était monotone. Le corps était étendu sur le lit.

Ensuite, les personnages féminins, présents autour du cadavre, présentent un caractère réaliste. Elles sont identifiables socialement : il s’agit de cinq courtisanes, représentatives de leur époque. En effet, il n’est pas de personnage important, sous le Second Empire qui n’entretienne une courtisane. Elles sont désignées ici par leur surnom, qui est aussi souvent un pseudonyme : Gaga, Lucy, Caroline, Blanche et Rose Mignon. L’utilisation du discours direct permet à Zola de « faire entendre » de façon immédiate les personnages par le lecteur et d’imiter les tournures familières de leur milieu : « Filons, filons mes petites chattes ». Enfin, les réactions successives de ces femmes, qui passent brusquement d’une « longue insouciance » à la « panique » en apercevant le corps de leur amie se décomposer,