Blabla
Il s’agit d’une contre-utopie, ou dystopie, mais c’est également un roman d’anticipation décrivant une Grande-Bretagne appartenant à un plus grand ensemble, l’Océania, soumise au régime totalitaire d’un dictateur nommé Big Brother et dévastée par des guerres contre l’Eurasia ou l’Estasia.
Georges Orwell y effectue une violente critique de toute forme de régime totalitaire à travers le régime décris dans ce roman.
Le régime totalitaire de Big Brother semble être fortement inspiré du régime soviétique dans les années 1948 comme le montrent l’existence dans le roman d’un parti unique nommé le Parti, le culte « spontané » du chef de l’état, ou encore le nom de la doctrine officielle, l’angsoc, qui signifie socialisme anglais… mais certains points de la dictature sont inspirés du nazisme ou encore du fascisme.
Cependant il ne faut pas voir une critique de la doctrine marxiste ou communiste (Orwell lui-même étant fortement de gauche) mais seulement du régime totalitaire de Staline.
Orwell met alors le lecteur en garde contre le danger d’une généralisation de ce totalitarisme.
Dans 1984, le Partie tente de modifier l’esprit humain par l’usage du « novlangue » dont l’objectif est d’appauvrir le langage afin que la population ne soit plus capable de formuler ses pensées ou d’exercer son esprit critique et de la « doublepensée » qui consiste à reconnaître comme vraies des propositions contradictoires. L’auteur cherche alors à mettre en garde le lecteur contre les manipulations pratiquées par les régimes