blabla

578 mots 3 pages
Le rejet du religieux dans notre société tient pour une large part à l’incapacité de nos contemporains à se situer dans l’univers symbolique et à en comprendre le langage. Nous fonctionnons habituellement dans le « contresens » en prenant l’expression religieuse au premier degré, en confondant le signe avec la réalité qu’il désigne.Force est de reconnaître malheureusement que le discours religieux véhiculé dans de nombreuses communautés n’a pas intégré les indispensables distinctions issues de la modernité, notamment les spécificités respectives de l’approche scientifique et de l’approche religieuse des réalités de ce monde. Lorsqu’une religion reconnaît la légitime autonomie des sciences et la respecte, elle affirme du même coup l’autonomie et l’originalité de son propre discours et renonce de ce fait à sa prétention à l’omniscience. Elle peut ainsi entrer dans le dialogue de la modernité. C’est précisément ce que refusent les fondamentalismes qui maintiennent la confusion des domaines et méconnaissent les symboles en en faisant une lecture réductrice et appauvrissante. Or il n’y a de dialogue possible entre Science et Religion qu’à la condition de reconnaître la spécificité de la pensée symbolique qui fonde le discours religieux. C’est à cette condition, par exemple, qu’un scientifique pourra reconnaître la validité d’un récit mythique de création, récit de facture poétique qui dit d’abord l’origine du monde ou de l’homme plutôt que le commencement.C’est à cette même condition qu’un croyant pourra situer ce récit interprétatif respectivement au récit explicatif du Big Bang sur le commencement de notre univers. Les récits mythiques de création en effet nous situent en dehors du temps, ce ne sont pas des récits historiques, pas plus qu’ils ne sont des récits explicatifs. « Ces événements, disait Saloustios au IV ème siècle de notre ère à propos des récits mythologiques, n’eurent lieu à aucun moment, mais ils existent toujours ». Ces récits sont interprétatifs,

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