Bonheur et echange
Texte : Epictète, Renoncer à ce qui n’est pas à notre portée
Pour être heureux, l’homme doit distinguer ce qui est à sa porter et qu’il a le pouvoir de maîtriser, de contrôler comme le jugement, l’impulsion, le désir ou l’aversion, ce qui lui est étranger et sur lequel il n’a aucun pouvoir (le corps, la réputation…). Pour Epictète la liberté et le bonheur se trouve dans la maîtrise de soi même et non dans l’appropriation qui lui est étranger.
Texte : Epicure, Lettre à Ménécée.
1) Pour Epicure, le plaisir se trouve dans l’apathie, c'est-à-dire l’absence de douleur ou de souffrance physique et dans l’ataraxie c'est-à-dire l’absence de trouve ou de dérèglement de l’âme.
2) Pour Epicure, ne défend pas l’abstinence ou du renoncement total de la vie. Il suggère une morale pour réduire notre abondance et aux aléas du sort : « Ainsi l’habitude d’une nourriture simple et non somptueuse porte à la plénitude de la santé écrit-il. Le bonheur, poursuit-il n’est pas dans la satisfaction de « plaisir déréglé » ou de « jouissance luxurieuse », mais dans la maîtrise de nous même et dans la capacité à choisir.
Texte 1: Aristote, Ethique à Nicomaque.
1) Pour Aristote, le bonheur se trouve dans l’accomplissement des tâches conformes à la vertu et à la raison dans la durée.
2) Si Aristote inclus la durée dans la définition du bonheur c’est qu’il juge que celui-ci ne peut être le seul résultat d’une cause ou d’un événement extérieur, qu’il appartient à l’homme de construire son bonheur dans l’accomplissement d’action vertueuse.
Texte 2: Aristote, Ethique à Nicomaque.
1) Aristote admet dans sa démonstration que la vertu ne suffit pas toujours au bonheur puisque celui-ci peut avoir besoin de cause extérieur pour se développer. La beauté physique, la richesse, l’influence politique… sont quelques uns d’éléments extérieurs qui peuvent contribuer au bonheur.
2) La phrase ouvre la conclusion du texte dans laquelle Aristote reprend en la