Bouc émissaire
Ainsi c'est dans le Lévitique qu'on trouve pour la première fois sa trace dans la bible.
Le jour du grand pardon, le « Yom Kippour » qui est encore une fête juive actuelle, le grand prêtre recevait deux bouc, dont l'un était immolé par le feu et l'autre libéré. Mais cette liberté était relative, puisqu'il était envoyé dans le désert, afin d'égarer les péchés dont l'avait chargé le peuple. D'où son nom autre nom de « bouc d'Azazel », ce dernier étant le démon du désert, terre où « le pouvoir de Dieu n'exerce pas son action fécondante », et où les ennemis de Dieu étaient envoyé.
Le bouc émissaire est donc un ennemi désigné au hasard, afin de rendre responsable quelqu'un d'autre que soit de ses péchés, et pouvoir satisfaire sa culpabilité.
La plus célèbre image biblique du Bouc émissaire étant Jésus lui-même.
Comme le montre le tableau de Raphaël, on voit Jésus qui porte sa croix, et qui est à terre. Raphaël l'a délibérément peint dans cette position, car selon la bible, Jésus est bien tombé plusieurs fois pendant son chemin de croix, et c'est dans cette position qu'il suscite le plus le pathos. Ainsi il se situe en dessous de tout le monde, ce qui st symbolique, car il est inférieur aux autres hommes, et surtout aux Romains qui l'ont condamné. De plus, sa croix semble extrêmement lourde, et symbolise en fait l'ensemble des péchés des hommes, pour lesquels celui-ci est mort. Comme le disait l'apôtre Paul « le salaire du péché c’est la mort. », (Paul, épître aux Romains 6, 23). Dieu à ainsi envoyé son fils pour mourir à la place des hommes, pécheur, et de les sauver.
On voit aussi la couronne d'épines que Jésus porte, et qui l'a blessé, puisque qu'on peut voir des goûtes de sang perler sur son front. Ceci rappelle les multiples supplices que celui-ci à vécu, supplices qui lui ont été infligé par les Romains, renforçant l'incarnation de Jésus en véritable bouc émissaire. D'ailleurs,