Au 17ième siècle, Louis XIV était le plus grand mécène de son époque. C’est pour cette raison que les pièces écrites, durant son règne, ont toutes été influencées par celui-ci. Le courant littéraire qui émerge des goûts et des demandes de Louis XIV est le classicisme. Ce courant se caractérise par la raison, la mesure, la rigueur et la vertu. Les œuvres classiques répondent à des critères formels. L’imitation des anciens est l’un de ses critères. Jean Racine est un auteur tragédien qui a écrit plusieurs pièces populaires telles qu’Andromaque, Alexandre Le Grand et plusieurs autres. Ce dramaturge est l’un des plus grands auteurs du genre tragique. Toutes les tragédies, écrites par Racine, mettent en scène les mêmes caractéristiques. Par exemple, le thème de la fatalité qui est reliée a la mort est toujours présent et à la fin de chaque œuvre, on retrouve une morale. Chaque tragédie respecte le concept de la bienséance et de la vraisemblance. Britannicus, une pièce célèbre par Racine en 1669, correspondent toutes les caractéristiques du classicisme. L’histoire ce résume a une rivalité pour le pouvoir et l’amour. Dans cette analyse littéraire, nous analyserons deux personnages qui contribuent à la pièce par leurs gestes et leurs paroles. Premièrement, nous allons dresser le portrait de Narcisse et en second lieu, celui d’Agrippine.
Pour débuter, nous commencerons par analyser le personnage Narcisse, le gouverneur de Britannicus (l’empereur légitime du trône) qui est de mèche avec Néron (l’empereur actuel). Le but de Narcisse, durant toute la pièce, est de profiter de la situation à son avantage et d’atteindre le pouvoir de cette manière. Voici les vers 759 à 760, où Narcisse s’adresse à lui-même, qui nous prouve son but : (dict.) tandis que misérable veut dire > (dict.) Cette négation créer un effet de doute et de défi. Si on interprète le procédé dans l’extrait, on comprend clairement que Narcisse touche l’orgueil de l’empereur. Néron est sur le point de se