Bérénice, monologue de titus, racine
Racine, 1670
I/ Mise en scène du déchirement tragique
1)Une période de déchirement
didascalie « seul » → insiste sur la solitude du personnage perso → locuteur et destinataire ( apostrophe v1 et 27 ) modalité interrogative : donne un ton suspensif modalité exclamative : plaintes → regrets → dédoublement
→ convention théâtrale → au service du sentiment tragique du combat désespère contre soi, fait ressortir l'extrême du perso.
2)Ton et rythme de la délibération
- rythme coupé par interrogation : une Q en appelle une autre
- alexandrin → rythme binaire → ruptures, pauses, emportements & accumulations = hésitations & troubles du personnage
→ ton lyrique → Titus représente tt les humains . thème lyrique et tragique → solitude, enfermement, écrasement
PATHOS (l'amour qui fait souffrir) et PROFONDE HUMANIT2 de l'Homme du pouvoir.
II/ Les enjeux de la délibération : Choisir & dire
1)L'amour et la cité
Bérénice → l'amour lexique de l'univers sensuel de la préciosité univers tragique → amour menacé par des pulsions ( paroles imprononçables, ironie douloureuse )
Ces signes articulent 2 univers, 2 raisons intérieures exprimant leur énergie et leur vérité : le cœur et le devoir politique. La parole devra exprimer un choix alors qu'il est impossible. L'amour et le devoir politique = inconciliable.
Rome et Bérénice → rivales
Rome symbole de l'appel du pouvoir → sacrifice de soi → puissante : appel aussi dans les personnifications
La cité a eu une volonté → inconciliable avec les désirs de T. & B.
2) Structure & débat intérieur
Un combat en 3 temps :
L 1-13 → lexique torture physique et sauvagerie. La sensibilité refuse de renvoyer B.
Délibération → passer du « dire » au « faire » ( 1e Q )
L 14-26 → interrogation sur les causes → l'esprit veut concilier l'inconciliable avec un raisonnement apparemment logique
L 27- Fin → le sentiment du devoir