Candide chapitre 6
I- L'art du conteur : un texte narratif traditionnel
1. Situation initiale
- Quand ? Après le tremblement de terre
- Où ? Lisbonne
- Qui ? "Les sages du pays", "l'université de Coïmbre" : les héros ne sont pas encore rentrés en scène : effet de surprise
- Quoi ? Un autodafé
2. Péripéties (2ème paragraphe)
- Il y a une certaine variété dans les rythmes et la manière de raconter. Pauses descriptives : imparfait : l.11-12 : / prison + l.14-16 : / costumes
Par moments le rythme s'accélère. Exemple : l.12 : "huit jours après" : éclipse par rapport au procès"
- Contenu : Les supposés fautes des différents condamnés + Cérémonie
- Chute en 1 seule phrase. l.20-21 : Met en valeur l'inefficacité de l'action
3. Situation finale
Pause par rapport à l'action : imparfait
Contenu : propos au style direct, de Candide faisant une rétrospective et un bilan de ce qu'il a subit.
II- L'ironie est omniprésente
1. 1er paragraphe
Les 2 premières phrases sont redondantes (elles veulent dire la même chose) : phénomène d'insistance qui met en éveil sur le contenu de ces 2 phrases.
· Antiphrase : l.3 : "un bel autodafé" => ironie
· Périphrase par rapport à l'autodafé : l.4-5 : "Le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu", "spectacle" = voyeurisme et "petit feu" : antithèse = horreur
· "cérémonie" et "spectacle" sont mis sur le même plan : mélange le côté solennel et l'amusement pur. (Objectif : satisfaire le peuple et seulement cela)
2. 2ème paragraphe
Absurdité des condamnations qui reposent toutes sur des apparences (parfois douteuses)
La description des costumes : on s'attarde sur des détails là où le lecteur attend plus une description de la psychologie des personnages. La description insiste de manière tout à fait décalée sur le déroulement harmonieux de la cérémonie .L'évocation de la prison à travers une périphrase élogieuse relève elle aussi de l'ironie.
Le "en conséquence" analyse un lien de cause à effet qui