Candide
Au XVII è siècle, les écrivains devaient suivre des règles bien précises. Par exemple, la règle des trois unités et la règle de l’unité de ton. Molière a écrit «L’avare», une œuvre comique, il n’a cependant pas respecté la règle des trois unités. Cela dit, nous allons montrer que Molière obéit ainsi aux deux finalités du classicisme. Dans les paragraphes qui suivront, nous allons démontrer comment l’écrivain faisait pour plaire et faire rire .Par la suite, nous allons démontrer comment faisait-il pour instruire.
Tout d’abord, Molière utilise le comique de mot pour nous faire rire. […] et il faut bien que je touche quelque chose.»(p.53, Ligne 859), Dans ce premier extrait, Frosine et Harpagon jouent le double sens. Le premier sens est celui de la dot dont Harpagon bénéficiera. Le deuxième sens est celui du corps de Mariane dont il pourra toucher. Dans un deuxième temps, le comique de situation est utilisé comme le principe de l’arroseur arrosé. […] mais il ne me faut pas pourtant quitter la négociation ; et j’ai l’autre côté, en tout cas, d’où je suis assurée de tirer bonne récompense.»(p.58, ligne 966). Dans cet extrait, Frosine le complimente, le vante et le flatte pour pouvoir lui soutirer de l’argent. Malheureusement, Harpagon est beaucoup trop avare, donc elle ne soutire absolument rien. Finalement, Molière utilise le comique de caractère pour le personnage d’Harpagon. Dans l’extrait suivant, «Il y a là de quoi satisfaire à la vue ; et c’est ainsi qu’il faut être fait, et vêtu, pour donner de l’amour.» Frosine lui fait le compliment qu’il est beau, jeune et qu’il est bon pour donner de l’amour à une femme. Cependant, c’est complètement faux car Harpagon est laid, vieux, naïf et surtout avare.
Au XVII è siècle, les femmes aimaient le luxe, l’argent, les beaux vêtements ainsi que la nourriture riche. Dans l’extrait suivant : […] il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni