Candide
Premièrement, dans le chapitre troisième, pour nous montrer les effets de la guerre en soulevant la réalité horrible qu’est cette dernière, Voltaire use de description, de figures de style et de vocabulaire dépréciatif. Tout d’abord, il décrit, sans porter de jugement, des passages relatifs à la réalité du genre à : « Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants et gagna d’abord un village voisin; […] »(Lignes 10-11) et « Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés. »(Lignes 16-17). Ceci décrit la réalité visible. Il décrit aussi les personnes qui sont impliquées dans la guerre : « les vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes; là des filles […] » (Lignes 12 à 16). Ces descriptions font ressortir la réalité de la guerre.
Ensuite, il a recours au vocabulaire dépréciatif et à des figures de style pour faire voir le côté horrible de la guerre. Il démontre l’horrible en faisant allusion au village voisin qui est « en cendre » à la ligne 11 ou « aux ruines » que Candide doit traverser, à la ligne20.
Pour également représenter l’horreur, il relie deux mots complètement contraires à l’aide d’une figure d’opposition : l’oxymore. « […], se cache du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. » (Ligne 8). On sait bien ici que le mot héroïque qui est en soit le contraire