Candide
A ce spectacle, Candide tremble "comme un philosophe". Il veut montrer l'effet physique et contradictoire de ce spectacle "si beau." qui est, en fait, terrible. Voltaire s'amuse à tourner en dérision "ses amis les philosophes" qui ne peuvent modifier leurs réactions malgré leurs théories. L'image la plus brutale que Voltaire va utiliser est celle de "la boucherie héroïque" à oxymore : adjectif valorisant / terme dégradant. Ceci n'est autre que la déshumanisation complète que Voltaire voit dans la guerre.
Dans le paragraphe suivant, la vision que se fait Candide se modifie, la réalité le frappant. Voltaire va évoquer la diversité des victimes avec sa "boucherie" dans des phrases simples (ici., là.) : vieillards, femmes, enfants, filles éventrées. (l 20). Le champ lexical de la violence y est bien représenté ("brûlées", "éventrées", "mort".). On remarque aussi que cette violence est en gradation ce qui ôte toute humanité des victimes peu à peu (elles ne sont plus que cervelles, bras.) : c'est en effet une vraie boucherie où les hommes ne sont plus que des morceaux de viande. Cette phrase évoque la souffrance des victimes qui restent passives (effet d'accumulation avec [é] des adjectifs cités). Cette situation est encore plus insupportable (barbaries.) sachant qu'elle est inscrite dans les droits de la guerre à ex : l 28 à l 30 : l'action est réciproque entre les 2 armées. Le terme "héros" est employé dans un contexte négatif pour démontrer une vision atroce qui ne peut que toucher le lecteur pour dénoncer ce qu'il considère comme inadmissible.
II. Les cibles de Voltaire et ses dénonciations
Voltaire montre que la guerre est une réalité à condamner. Il va au-delà de cette idée et va montrer la responsabilité de certains hommes dans cette horreur. Voltaire insiste bien =sur le fait que la guerre a une apparence de légalité. Hors, il est évident qu'il veut lui enlever. "Selon les lois du droit public", il applique