CANDIDE
1/ La critique de la religion
a) Religion et guerre
Tout d’abord, lors de la guerre du chapitre 3 entre Abares et Bulgares, les rois de ces deux camps font chanter des « Te Deum », qui sont des prières remerciant Dieu pour l’aide apporté durant la bataille qu’ils venaient de rencontrer.
Puis dans le chapitre 11, il est dit que durant la guerre au Maroc entre Musulmans, les cinq prières quotidiennes s’effectuaient tous les jours sans exceptions, guerre ou non.
« sans qu’on manquât aux cinq prières par jour »
Finalement, on peut dire que toutes ces guerres ne sont pas en accord avec les principes de la religion étant donné que celle-ci cherche à faire régner la paix, le respect entre tous. Et il est évident que le fait de tuer va à l’encontre de toute paix.
b) Intolérance religieuse
- Le Biscayen est condamné car l’Eglise condamne le mariage entre parrain et marraine d’un même enfant, les deux Portugais eux n’ont pas mangé de porc lors d’un repas puisqu’ils sont Juifs, ce qui n’est pas toléré non plus. Quant à Pangloss, il est condamné pour avoir donné une opinion différente de celle d’un Grand Inquisiteur quant aux causes du tremblement de terre à Lisbonne. Candide, lui, enfin, est en tort car il a écouté Pangloss sans s’opposer, sans le contredire. Donc tous sont condamnés car ils sont jugés « dangereux pour l’Eglise » et donc considérés comme hérétiques.
Le Biscayen et les deux Portugais sont brûlés vifs, Candide fessé et Pangloss pendu lors d’un autodafé.
Cet autodafé va, tout d’abord, à l’encontre de la liberté de culte et même à l’encontre de la liberté tout court, étant donné la raison de la mort du Biscayen. On constate aussi que cet événement tient du spectacle, au vu de la présentation qu’en fait Voltaire - en d’autres termes cela revient à se divertir au spectacle de la mort de quelqu’un, ce qui est quelque chose de déplorable.
- Officiellement, Pangloss est devenu galérien pour la simple raison qu’il a eu