Capital humain
Pour l’OCDE le capital humain a un rôle essentiel dans la croissance et le développement durable. Il ne suffit plus de mesurer les quantités de facteurs de production (capital et travail), il faut aussi prendre en compte la qualité de la main-d’œuvre.
Le capital humain est défini par les connaissances, les qualifications, les compétences et les caractéristiques individuelles qui facilitent la création de bien-être personnel, social, économique.
Au sens large le capital humain peut prendre en compte la santé psychologique, physique et mentale, et certaines catégories morales : motivation, comportement, persévérance.
Il se constitue dans le cadre d’activités formelles d’enseignement et de formation, d’apprentissage sur le lieu de travail, de contacts informels avec autrui, par un travail de formation personnelle autodirigée.
Le capital humain peut être évalué par rapport à des compétences cognitives acquises, des savoirs, mais également des capacités non cognitives, des comportements, qui peuvent être modifiées par l’apprentissage.
Le capital humain se développe dans des cadres culturels précis. La formation, l’acquisition de connaissances et de qualifications se déroulent tout au long de la vie en différentes occasions : famille, structures d’accueil de la petite enfance, activités formelles de formation, lieu de travail, réseaux professionnels, de manière informelle dans la vie de tous les jours.
• Dans les économies fondées sur le savoir et les compétences, les caractéristiques des personnes deviennent plus importantes. L’économie du savoir exige un travail en équipe, un degré élevé de coopération sociale qui favorise la confiance.
• La formation formelle pour adultes doit être définie précisément, mais il existe une formation informelle, expérientielle, imbriquée dans la vie quotidienne sur laquelle nous n’avons pas de données.
• L’accent est mis à plusieurs reprises sur l’importance des réseaux sociaux dans la formation de