Capitalisme
Une deuxième définition, d'inspiration marxiste, met en avant la recherche du profit, l'accumulation de capital, le salariat et le fait que les travailleurs ne sont pas propriétaires de leurs outils. Contrairement à la première, cette définition admet la possibilité d'un capitalisme d’État où toutes les ressources et tous les moyens de production seraient propriété d'un État.
Régulation du capitalisme: Keynes avait déjà tout dit Avec France Inter, la chronique économique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. Puisque le sommet sur la régulation du capitalisme se tient aujourd'hui, mettons-nous un instant dans la peau de Keynes, grand apôtre de la régulation.
John Maynard Keynes (à droite) et Harry Dexter White (à gauche) (photo : 1946-wikimedia cc)
John Maynard Keynes (à droite) et Harry Dexter White (à gauche) (photo : 1946-wikimedia cc)
Aujourd’hui le président de la République préside à Paris avec Tony Blair un sommet international sur le thème de la refondation et de la régulation du capitalisme. Le capitalisme peut-il être régulé ? Vous savez qu’aujourd’hui tout le monde est pour la régulation keynésienne, le Figaro a fait même de Keynes « l’homme de l’année ». Nous allons donc être terriblement keynésiens durant toute cette chronique. Allons-y.Keynes était un épicurien et un immoraliste : sa vie et son œuvre sont en réaction contre la morale victorienne. Il aimait la vie collective, les arts, l’amitié, les hommes et les femmes. Au moment de la guerre de 14 il fut pacifiste. Il fut féministe. C’était un génie qui fréquentait les génies. Russel, Einstein, Wittgenstein... Il fut l’une des quatre personnes à qui Wittgenstein, pour qui il eut un faible, donna à lire avant publication son « Tractatus logicus philosophicus ». Il collectionnait les tableaux de maître. Il aimait les voyages et voyagea beaucoup en Italie.C’était un