Cas palm
Deux points circonscrivent la portée du concept ici proposé. Tout d’abord il concerne les entités téléologiques (le système qu’est la firme est supposé être une telle entité), c’est-à-dire guidés par un but ou tout au moins par une vision. Les exemples s’appuient sur l’image de l’entrepreneur, vu comme un organisateur, porteur du but de l’entité qu’il pilote à travers la vision qu’il a du futur de la firme, ou encore, comme le propose Bréchet (1994), comme porteur du projet d’entreprise. Le deuxième point est donc que l’entité est pilotée et dirigée par un leader qui inculque sa culture et sa vision au groupe (Schein, 1989). S’il y a dans l’entreprise multiplicité des schèmes d’interprétation, il reste que certains acteurs comme l’entrepreneur, par leurs décisions et actions, engagent davantage la firme dans une certaine trajectoire (surtout dans les PME et les jeunes firmes). Il est possible de passer de l’entrepreneur à la coalition dominante en utilisant ce que Martinet (1984) appelle le noyau stratégique : « nous appellerons noyau stratégique le groupe (composé de 1 à n individus) qui a, de par la propriété et/ou le mandat, le pouvoir d’émettre des stratégies favorables aux buts de l’institution et créatrices de l’entreprise. Il peut s’enrichir en s’agrégeant des individus puisés dans l’organisation (cadres...) ou à l’extérieur (experts, conseils, "alliés") » (p.40). Ici,