Cas Roméo 2
Dans ce cas, le problème juridique qui est rencontré est le vice du consentement et plus précisément : la violence
Le consentement ne doit pas être vicié.
Il existe 3 vices de consentement :
- Le dol
- L’erreur
- La violence (dans le cas présent)
Pour ce qui est du principe juridique, pour qu’un contrat soit valable il faut des conditions de fond, c’est à dire :
- une cause illicite dans l’obligation
- un consentement non vicié
- un objet certain dans l’obligation
- la capacité des parties
La violence est l’utilisation de force physique ou psychologique pour contraindre, dominer, causer des dommages ou la mort. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance.
A la différence du dol elle peut émaner d'un tiers et non du cocontractant.
Mais il n'y a pas violence lorsque l'un des contractants ne fait qu'utiliser les moyens de contrainte que lui donnent le contrat ou la loi, c’est à dire par exemple la menace d’une action en justice ou l’expulsion d’un locataire par exemple.
Application au cas :
Madame Juliette et Monsieur Roméo sont liés par leur contrat de mariage mais une des conditions de fond de contrat n’est pas respectée.
Monsieur Roméo ne voulait plus se marier avec Madame Juliette deux semaines avant le mariage. Quand Monsieur Roméo décida d’en parler à son père, celui-ci a exercé une contrainte morale : la violence pour obliger l’union de Monsieur Roméo avec Madame Juliette, car sa réputation d’élu était en jeu. Il a donc forcé le consentement de Monsieur Roméo pour se marier. La violence du père, tiers du contrat, a donc était déterminante à l’exécution du contrat.
Il y a donc vice du consentement et plus précisément violence. Monsieur Roméo peut donc demander la nullité relative du contrat de mariage puisque la nullité relative est une nullité de protection qui concerne les vices du consentement.