Cas siemens
Étude de cas : Siemens
L'optique de Siemens est de ne plus commercialiser des téléphones mobiles pour leur performance ou leurs qualités techniques, mais pour leur côté esthétique, comme les accessoires de mode, afin de toucher un plus large public.
Ainsi, le groupe veut se tourner vers le client pour répondre à ses besoins et ses attentes, ne plus être dans un échange qu'avec des professionnels (Business to Business), mais également avec des particuliers (Business to Consumer).
A travers le marketing d'étude, Siemens veut mieux connaître son marché et ses consommateurs, comprendre pourquoi il perd de l'argent, et développer une réelle stratégie marketing. Le groupe, ainsi, confie la tâche à une société extérieure, de réaliser un certain nombre d'études auprès d'environ 7000 utilisateurs de téléphones portables à travers le monde.
A partir de cette collecte d'information, il en ressort que trois critères sont déterminantes à l'achat : la marque, les fonctionnalités du téléphone, et le « coup de cœur » (dans 80 % des cas, le premier téléphone mis dans les mains du client sera celui acheté par ce dernier).
En terme de marketing stratégique, le groupe segmente (à l'aide de son agence « Design Afairs ») la population, non plus en fonction des attentes du consommateur en matière de fonctionnalités du téléphone, mais en fonction du mode de vie du consommateur. On personnalise donc le téléphone en fonction du type de la demande.
Le positionnement de Siemens se définit ensuite à l'aide de l'élaboration de sept profil-types, le but étant de toucher le consommateur grâce au design du téléphone, à chaque consommateur son design : d'où le terme d'« accessoire de mode ».
De plus, du côté du marketing tactique, Siemens élabore son marketing mix. Dans ce cas-là, trois variables sont étudiées : le produit, on privilégie le côté esthétique à la performance, le téléphone mobile sort en série limitée et sa durée de vie moyenne équivaut à un an, la