Censure
La censure est malhonnête, improbe, déloyale. Elle a toujours existé surtout dans les livres. Elle existe depuis V siècles. La censure de l’imprimerie : une facilité de fabriquer des livres, environ 5000 exemplaires et donc une facilité de les diffuser. Différents pouvoirs se sont méfiés de cette censure de l’imprimerie comme l’église. L’index est le système de contrôle des ouvrages. Le premier livre écrit en France est la bible de Gutenberg. En France, François Ier qui était contre le christianisme, utilise la Sorbonne (1ere université) et le parlement (juridique) pour censurer (pour veiller aux textes imprimés). L’imprimerie est un moyen de diffuser ses idées à travers le livre. La censure pouvait aller jusqu’à brûler les auteurs, comme en 1586 : Etienne Dolet est brulé vif pour ses ouvrages. Dans la première moitié du XVII e siècle, Mazarin fait imprimer des affiches contre le roi, en le traitant, par exemple : « A chaque fois qu’il culbute la reine, c’est tout le pouvoir qui est en train de branler ». On parle aussi de colporteur, c’est un vendeur de ville en ville dans les campagnes qui vend des livres clandestins. Les imprimeurs sont protégés des contre façons, on leur décernait le droit d’imprimer des livres. Avant d’être publié, le livre était montré aux censeurs, ils sont passés de 4 à 180 censeurs. Le XVIII e siècle est contradictoire. L’encyclopédie de Diderot et Voltaire a eu des difficultés à être diffusée mais elle quand même parut intégralement. Les auteurs clandestins séjournaient à la Bastille. La révolution = fin de la censure.
1857 : condamnation de Femme de Bovary de l’auteur Flaubert. Et Les fleurs du mal de Baudelaire, c’est une offense morale publique et religieuse. Ernest Pinard est celui qui a condamné Femme de Bovary. Censure de la torture en Algérie parce que jugé trop violent.
Aujourd’hui il n’y a plus de censure du livre car ce n’est plus le premier support, il y a d’autres moyens sournois.
Entre la première et la