Chapitre I La communication
On définit la communication comme un transfert d’information, de connaissance… Mais quand on est attentif aux différentes formes de communication humaine, on se rend compte que cette définition est trop étroite. On communique pour nouer des relations, partager nos émotions, sentiments, pour agir sur autrui, le séduire, attaquer parfois. On communique pour conforter notre identité et celle des autres. Au final l’identité est à la fois la condition, l’enjeu et la résultante de toute communication.
I/ Nous communiquons qu’on le veuille ou non :
1) Schéma de la communication
Schéma de la communication du linguiste hongrois Roman Jacobson
Le contexte
Fonction référentielle
Le message
Fonction poétique
Le contact
Fonction Phatique
Le code
Fonction métalinguistique
L’émetteur : celui qui envoie le message
Le récepteur ou le destinataire : celui qui reçoit le message
Le message : c’est le discours, le texte, ce qu’il faut faire passer. Cela suppose un codage ou décodage, d’où la présence du code.
Le code : dans notre cas c’est la langue française. Mais c’est aussi le non verbal, la gestuelle.
Le contact : liaison physique et psychologique entre le destinateur et le destinataire.
Le contexte : environnement global dans lequel se déroule la situation de communication.
Fonction référentielle : donne des informations sur le contenu du Message. Elle dénote (objective) le monde qui nous entoure.
Fonction expressive : centrée sur le sujet qui parle. Elle traduit l’attitude de l’auteur par rapport au sujet. L’intonation, le timbre de la voix, le choix de vocabulaire trahissent des émotions.
Fonction conative : le langage produit un effet sur le destinataire, il incite à écouter, à agir, à émouvoir.
Fonction phatique : c’est la fonction relative au contact. Elle permet de provoquer ou de maintenir le contact. Ex : allo ? N’est-ce pas ?
Fonction poétique : cette fonction se rapporte à la forme du message dans la mesure où elle a une valeur