Chromatographie sur colonne
- la phase stationnaire : support solide
- la phase mobile : le solvant.
I. Infos générales. On utilise le plus souvent la silice (SiO2) comme adsorbant à raison d’environ 30g par gramme de produit à chromatographier.
L’alumine est également utilisable mais peut induire des réactions parasites notamment avec l’acétone (condensation aldolique).
La granulométrie des grains sera typiquement comprise entre 50 et 200 μm. II. La polarité. On retrouve ici le même type de considérations que pour la CCM : les composés les plus retenus sont les composés polaires.
La phase mobile est en générale un mélange de deux solvants : l’un polaire, l’autre apolaire. Au cours de la séparation, et après avoir récupéré les produits apolaires, on pourra augmenter progressivement la polarité de l’éluant afin de récupérer les produits les plus polaire. On réalise alors un gradient d’élution. III. Le remplissage de la colonne. C’est l’étape clé pour une bonne séparation. Malheureusement, c’est également la plus délicate car le remplissage doit être le plus homogène possible et exempt de bulle d'air. Les surfaces inférieure et supérieure de l'adsorbant doivent être parfaitement horizontales.
Et si c’est simple à dire, dans la pratique, la réalisation d’une bonne colonne peut passer par quelques échecs… 1) Le remplissage par voie humide. On prépare dans un bécher un mélange homogène de l'adsorbant et du moins polaire des solvants utilisé pour le développement en ajoutant par petites quantités l'adsorbant dans le solvant pour obtenir une bouillie suffisamment fluide pour couler facilement.
A l'aide d'un entonnoir, on verse suffisamment de bouillie pour que l'adsorbant qui se dépose progressivement forme une couche d'environ 2 cm. On tapote les parois