Cimr
Jeudi, 28 Juillet 2011 07:51
Regroupant 18 associations nationales de retraités, la FANAREM appelle à une représentativité des salariés retraités.
La revalorisation des pensions serait à l’origine d’une perte vertigineuse du pouvoir d’achat des retraités CIMR.
Le déplafonnement et la carte Rahati décriés ! Ce n’est pas sans émotion que Larbi Azzaoui, président de la Fédération des associations nationales des retraités au Maroc, a ouvert la conférence de presse organisée cette semaine à Casablanca. Cette rencontre avec les médias fait suite au communiqué diffusé le 23 mai dernier par la FANAREM dénonçant la faible valorisation de la pension CIMR, les déconvenues de la carte Rahati et déplorant la non-représentativité des salariés et retraités au sein des instances dirigeantes de la Caisse.
«Nous avons été contactés par le département communication de la CIMR pour nouer un dialogue afin de trouver une solution aux problèmes invoqués ; la FANAREM a exprimé son accord d’entamer ce dialogue, mais depuis aucune suite n’a été donnée …», souligne Larbi Azzaoui. Pour lui, il s’agit là d’un manque de respect et de considération, voire du mépris à l’égard de ces personnes qui ont tant donné à ce pays.
La Fédération, qui regroupe 18 associations nationales de retraités, est montée au créneau suite à l’annonce faite par la CIMR, à l’occasion de son assemblée générale ordinaire, et selon laquelle la revalorisation des pensions passera de 0,7 % à 1 %.
En effet, en mai dernier, les responsables de la Caisse avaient déclaré que «la revalorisation a un impact fort sur le régime puisqu’il perd sa pérennité avec une revalorisation de 1,5 %», lit-on dans le bilan actuariel - 2010 CIMR, 2011.
«La revalorisation de 0,7 %, rappelons-nous, est «proche du taux constaté depuis la réforme de 1998», et a été arbitrairement retenue par la réforme de 2003. Elle a été à l’origine d’une perte vertigineuse du pouvoir d’achat des retraités CIMR. La plus faible