Cinéma carnet de bord
Notre court-métrage, « Des roses et des épines » parodie les séries romantiques de seconde zone en mettant en évidence les clichés et les fausses représentations qu’elles mettent en scène.
Le terme de « seconde zone » correspond à l’ensemble des œuvres à budget généralement réduit, inspirées de grosses productions tirant parti de modes souvent racoleuses. Le terme « film d’exploitation » peut être rattaché au « bis » puisque la plupart de ces films étaient destinés à une exploitation commerciale propre aux produits de consommation rapide et de qualités secondaires. Cette vision péjorative implique que ces films étaient produits avant tout pour satisfaire les impératifs commerciaux.
Quelles sont les caractéristiques typiques que l’on retrouve dans ce type de cinéma et grâce à quels moyens arrive-t-il à attirer un si large public ?
Ce cinéma n’a-t-il pas été influencé par certaines spécificités du film choral ou film mosaïque ?
C’est à dire à un film où de nombreux personnages s’entrecroisent, ayant tous un rôle d’importance plus ou moins égale. Un film comprenant alors plusieurs sous-intrigues en lien avec les différents personnages, aux destins qui se mêlent et se démêlent sans forcément que ces derniers se connaissent. Cette technique ne date pas d’aujourd’hui, elle devient populaire dans les années quatre-vingt-dix grâce au réalisateur et acteur Robert Altman, avec le film Short Cuts. Puis, on retrouve petit à petit ce procédé dans de nombreux films de genres variés, drame, comédie, policier comme plus récemment dans « Huit femmes », une comédie policière française de François Ozon sorti en 2002.
Les séries telles que « les feux de l’amour » ou « Friends » gardent cette construction d’intrigues croisées comme dans une toile d’araignée. On peut suivre le quotidien d’un groupe de personnages qui vivent ou travaillent au même endroit, ou encore différentes histoires qui impliquent plusieurs membres d’une même famille.
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