« Par ailleurs, le cinéma est une industrie », André Malraux.

Mais le cinéma, tout comme l'architecture, n'est pas une industrie. Il nécessite certes de nombreuses machines et technologie, mais reste avant tout un art. Je traiterais tout d'abord de l'ambivalence qui existe entre le cinéma et l'architecture.
Le fait que le premier soit plus récent que le second n'empêche pas de remarquer certaines similitudes. En effet, l'on commence à les mettre en relation à partir de l'ère des machines, entre les années 1910 et 1920 avec les Lumières et les « maisons de verre », tout d'abord parce que les deux activités prennent en compte le monde physique, les techniques et les difficulté rencontrées face à la matière. L'architecture se doit d'étudier le sol, les matériaux utilisés et le cinéma l'accessibilité des lieux, la météorologie, les personnages.
Aussi, l'œuvre dans les deux cas résulte d'une première création par un individu puis la réalisation pas un groupe de personnes. Quant aux autres art tels que la peinture, la littérature ou la sculpture qui n'ont recours qu'a un unique créateur.
Le rôle indispensable d'un responsable économique du projet est aussi un point commun entre les deux arts. L'œuvre ne peut voir le jour si le maître d'ouvrage ou le producteur ne la finance pas, d'autant plus qu'elles nécessitent un fond important.
Et enfin, le rapport entre l'œuvre et le public est primordial. Elle peut avoir un accueil favorable tout comme être rejetée. Et ce influence considérablement l'architecte ou le réalisateur en jouant sur la pression, le retrait etc.
Un autre point commun entre le cinéma et l'architecture est une de leur fonction : un outil de compréhension du monde actuel ou passé, selon la géographie, ainsi que les rapports humains socio-historiques dans l'espace-temps.
Cet espace est lui même emplis de sens et de répercussion. Nous pouvons dans certains cas parler d'iconique. L'icône ne remplace pas mais suggère, désigne l'absence d'un objet ou