Citoyens et non citoyens histoire ancienne
Une communauté d'hommes libres et égaux qui se font appeler "citoyens" (une communauté très fortement structurée), ensemble indissociable ville et territoire. Un état souverain perçu comme tel par ses voisins (des lois, une constitution, une monnaie, des traités avec d'autres cités). "Un parti-pris de vie commune" Aristote
Les non citoyens : les femmes, les étrangers, les non libres.
I-Etre citoyen à Athènes sous un régime démocratique 1-la guerre et la politique : éléments de définition de l'homme grec
Andreia : le fait d'être un homme, qui veut dire courage en grec. Courage, maitrise de soi, solidarité. La participation à la guerre fonde la participation a la cité. La révolution hoplitique a eu lieu au VIIIe siècle (=même date pour la naissance de la cité) : corrélation?
Bataille de Salamine (480) les athéniens ont fait appel au plus pauvre : rameurs (loi navale de Thémistocle en 483). Ils peuvent donc demander d'avoir plus d'importance dans la cité.
La guerre = privilège des citoyens.
2- Des droits et des devoirs spécifiques au régime démocratique
Droit politique : la boulé. Tous les citoyens sont des citoyens de plein droit. Ils bénéficient aussi de droit juridique : propriété foncière, seuls les citoyens peuvent posséder le territoire de la cité. Garantie judiciaire : réponse ou demande de justice sans intermédiaire. Ils peuvent aussi se marier légitimement.
Religion: les citoyens participent aux banquets et participent activement aux fêtes religieuses notamment les concours et les fêtes panhelléniques. Exercice des sacerdoces (être prêtre c'est déjà être citoyens)
Distribution de blé et assistance en tant de guerre seulement aux citoyens.
Il n'y a pas de système d'impôt, mais une charge sociale réservée aux aristocrates.
3 manières :
- l'eisphora : impôt exceptionnel, en tant de guerre par exemple,
- les liturgies : prise en charge par un riche citoyen ou meteque d'une dépense publique