Classiques et néoclassiques.
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Les néoclassiques sont parfois appelés les « nouveaux classiques » ; est-ce un abus de langage ou une réalité ? Les néoclassiques sont-ils les héritiers des classiques ? N'y a-t-il pas de rupture entre ces deux courants ? Dans quelle mesure pouvons-nous dire que l’école néoclassique s’inscrit dans la continuité des Classiques, tout en constituant une rupture avec ces idées ?
I. Les néoclassiques puisent leur source dans la pensée classique.
A. Théorie charnière entre l’école classique et l’école néoclassique : la loi des débouchés.
La théorie du Français Jean Baptiste Say (1767-1832). Malgré sa volonté de se présenter comme un disciple de Smith, et bien qu’il soit un contemporain des classiques, Say préfigure à maints égards l’école néoclassique. Ds sa loi des débouchés, il explique que les pdts s’échangent contre les pdts et que l’offre crée sa propre demande. Puisque toute pdt° se transforme en revenus qui eux-mêmes se transforment en demande, la surproduct° est impossible : cette théorie annonce l’équilibre général des néoclassiques.
Say annonce aussi les classiques par sa loi de la valeur : selon lui, la valeur des marchandises ne dépend pas de la quantité de travail nécessaire pr les produire, mais de leur utilité, càd de la satisfaction qu’elles procurent au consommateur. Il offre une nouvelle définition de la pdt° : il ne la limite plus à la création de biens matériels (comme le faisait Smith), ms il considère que certaines activités de S sont productives.
B. Principes du libéralisme économique et le rôle du marché.
Le rôle du marché et l'importance du libéralisme économique : de la « main invisible » à l'équilibre général walrasien.
Walras explique que si les conditions de la concurrence pure et parfaite sont réunies, càd si l’ordre naturel est respecté, l’éco se maintient automatiquement en équilibre. Par hypothèse, les agents sont des Homo oeconomicus, des êtres rationnels qui