INTRODUCTION

Par l’intermédiaire de la circulaire 91-304 du 18 novembre 1991, les CLIS ont été crées. Ce sont des classes d’intégration scolaire, fruit d’un long processus d’adaptation et d’intégration scolaire. La circulaire du 30 avril 2002 présente les dispositifs de l’adaptation et de l’intégration scolaire dans le premier degré. Depuis la circulaire n° 2009-087 du 17 juillet 2009, la dénomination de ces classes a changé : ce sont désormais des classes pour l’inclusion scolaire. Pour qu’un enfant soit accueilli dans une CLIS, il faut que ses parents fassent reconnaître et évaluer sa situation de handicap par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). Ensuite, la commission des droits et de l’autonomie (CDAPH) de la MDPH prononce l’orientation en CLIS et désigne l’école qui accueillera l’enfant.

Ces classes ont été crées afin de succéder aux classes de perfectionnement. Elles permettent l’accueil dans une école primaire ordinaire d’un petit groupe d’enfants, douze au maximum. Ces enfants présentent le même type de handicap.

La situation de handicap, dans laquelle chaque enfant se trouve, ne permet pas d’envisager une scolarisation individuelle dans une classe ordinaire. La CLIS est donc une réponse adaptée aux besoins de l’enfant, par une forme ajustée de scolarisation, au sein d’une école.

Mais se pose la question de l’intégration culturelle des élèves en CLIS, est elle possible ? A quelles conditions ?

Deux hypothèses peuvent être émises :

• Elle est possible si elle est clairement identifiée et caractérisée.

• Elle est possible si le projet d’école la prend en compte et l’inclut dans ses objectifs.

Pour cela, il est important de s’interroger sur le concept de handicap scolaire et d’intégration culturelle.

Le handicap scolaire renvoie aux élèves se trouvant en situation de handicap mental, auditif, visuel ou moteur et qui peuvent tirer profit d’une intégration en milieu scolaire ordinaire.

L’intégration