Codage décodage
Le travail de codage et de décodage se fait sur ce que l’on appelle un message médiatique (auditif, visuel, discursif..), le média qui est le plus représentatif et le plus adapté à la compréhension du ‘Encoding/Decoding’ est surement la télévision. Pour qu’un message médiatique ait une quasi-universalité, et soit compris, il doit être simple. Pour atteindre son but, les codes utilisés dans ce message doivent paraître comme ‘naturels’ même s’ils sont propres à une culture. Durant le travail de codage, on va rechercher à les rendre plus ‘naturels’ afin qu’ils soient vu comme tels, le récepteur ne doit pas voir ce travail de codage opéré sur le message reçu. Pour cela, ce sont tous les codes utilisés dans la construction du message qui vont prendre effet, ce qui aura pour effet (idéologique) de cacher l’ensemble des pratiques de codage opérées. Les codes naturalisés mettent en évidence un alignement et une réciprocité entre les phases de codage et de décodage d’un échange de sens. Leurs fonctionnements prennent un statut de perception naturalisé dans le décodage, c’est-à-dire que le décodage du signe devra faire paraître le signe comme naturel (par exemple, une vache sur notre écran de télévision va nous amener à dire que c’est une vache, l’animal, alors que c’est une représentation de celle-ci ou une représentation de la réalité ; alors que le signe linguistique ‘vache’ est arbitraire par rapport au concept de l’animal qu’il représente).
L’articulation d’un signe arbitraire est le produit dune convention qui exige l’intervention de codes. Pour parler de cela, Stuart Hall va beaucoup se référer à Umberto Eco qui dit que les signes iconiques « ressemblent à des objets du monde réel parce qu’ils reproduisent les conditions de perception du téléspectateur ». Ces conditions de perception sont le résultat d’un travail de codage important pour qu’il puisse être perçu comme réel pour le récepteur du message. Les signes iconiques seront lu comme des signes