Comique dans fin de partie beckett
882 mots
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Samuel Beckett, écrivain Irlandais née en 1906 s’inscrit dans l’histoire littéraire. En 1969 on lui attribue le prix Nobel de littérature pour toute son œuvre. En effet, au fils des années, il ne fit que confirmer son statut d’écrivain à succès avec ses romans tels que Molloy et ses pièces de théâtre dont la plus célèbre est En attendant Godot. Ses pièces sont dites pour s’inscrire dans le genre du théâtre de l’absurde, c'est-à-dire qu’une rupture est constatée avec les règles du théâtre classique. L’œuvre de Beckett à laquelle on s’intéresse est une de ses pièces, Fin de partie. L’auteur y met en scène quatre personnages possédant tous un handicap plus ou moins gênant (on passe du cul-de-jatte à la jambe qui boite en passant par l’aveugle.) Cette œuvre a suscité bien des débats de part son étrangeté et sa complexité. En effet, rien ne se passe vraiment et, dés les premières tirades, la « fin » est annoncée. De plus la question du genre pose problème. Comique ? Tragique ? On oscille constamment entre ces deux notions qui sont entremêlées au fil du texte. Face à cela nous pouvons nous poser la question : quelle est la place du comique et du tragique dans Fin de partie ? Nous allons d’abord explorer le tragique qui émane de la pièce pour en arriver au côté plus comique de l’œuvre. Enfin nous découvrirons comment ces deux notions totalement différentes s’articulent.
Le tragique est un genre théâtral qui fait ressentir au spectateur tout le désarroi des personnages d’une pièce de théâtre, faisant parfois naître la pitié et la terreur. Dans Fin de partie, ce genre est indéniablement présent même si Beckett ne rend pas les choses évidentes. Rien ne se donne à nous, mais si l’on s’attarde tout d’abord exclusivement sur l’apparence physique des personnages, cela est loin de nous prêter à rire. En effet, le tragique est bien palpable par le truchement des handicaps physiques des personnages. On trouve sur scène un Hamm « assis dans un fauteuil à roulettes », aveugle de