Comment la violence légale peut-elle être légitime ?
Violence vient du latin violentia, violence (de caractère), fougue, emportement, humeur farouche, cruauté, rigueur (morale), dureté, dérivé de violens, violent, lui-même de vis, vigueur, force
La violence est une force non contenue, brutale, une extrême véhémence, une grande agressivité, exercée par une personne ou un groupe de personnes contre quelqu'un pour obtenir quelque chose
LEGITIME : légitime vient du latin legitimus, fixé par les lois, conforme aux lois, légitime, légal, lui-même venant de lex, loi, droit écrit.
Ici le sens du mot sera considéré d'un point de vue sociétal comme l'acceptation morale des faits qui, du coup, sont dans les normes établies.
La violence implique usuellement la notion d'illicite. Nous l'utilisons au quotidien pour caractériser des actes qui, d'une part porte atteinte à l'intégrité d'une personne -symbolique ou morale-, et d'autre part, porte également atteinte à une norme établie.
Selon Thomas Hobbes, le propre de la violence c'est qu'on est obligé de la subir. C'est un acte qui agit en dehors d'une volonté du sujet des violences.
L'ordre établi repose sur un choix : l'état de nature ou la société civile, l'anarchie ou l'ordre. Ainsi, l'autorité ne peut être violente, aussi brutale qu'elle soit. L'execution de la force au service d'une fonction lui a été délivrée par consentement.
Pourtant, il faut iici aller au delà, refuser de restreindre à ce point le concept de violence; il faut reconnaître comme violence tout ce qui une action -directe ou indirecte- portant atteinte à l'intégrité de "l'autre" : tant dans son intégrité physique, ou morale. L'idée est de ne pas se référer à la notion de légal ou illégal. Toute application de peine est une violence.
On peut distinguer les violences militaires, et les violences politiques ; peuvent-elles être légitimes ? Peuvent-elle prendre racine dans une nécessité sociale?
Il y a cette première reponse possible : la violence inninterrompue