Comment lutter contre l'échec scolaire?
D’un point de vue économique, un élève en échec scolaire est potentiellement une personne qui ne pourra pas assurer son avenir et qui socialement n’aura pas les clefs pour évoluer d’un milieu social à un autre, d’une culture à une autre.
On dit souvent que l’échec scolaire est un phénomène insupportable, un épouvantail que l’on ressort à chaque changement de ministre de l’éducation.
Face à l’échec d’une personne, on recherche une cause donc, un responsable. Mais, les raisons sont multiples et interagissent.
Lorsque l’on parle d’échec scolaire, on pense surtout aux quelques 150 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans qualifications. Mais avant cette « sortie ratée », l’étiquette « élève en difficulté » accompagne de nombreux enfants sur une longue partie de leur scolarité. Une étiquette ambiguë, qui n’éclaire pas la diversité et la complexité des situations. Et les évaluations internationales montrent que, si notre système scolaire fonctionne bien pour la moitié des élèves, il ressemble pour l’autre moitié à un véritable « parcours du combattant ».
Il y a plusieurs manières de lutter face à l’échec scolaire. Tout d’abord, l’installation de soutien scolaire obligatoires après les cours, encadrés par des associations ou des parents d’élèves. Ensuite l’allègement des emplois du temps par la réduction des programmes et sortir les élèves du cursus normal en leurs proposant par exemple un C.A.P, B.E.P ou B.T.S classes pré professionnelles qui sont d’ordinaire sujet à la dévalorisation bien qu’important car on a besoin de métiers manuels. Donner le plus vite possible des objectifs aux enfants pour les motiver d’avantage, leurs donner plus d’information sur les métiers et multiplier les stages d’ouverture professionnelle sont aussi des manières d’y parvenir.
La lutte contre l’échec ne peut donc passer que par une remise en cause du système et de son fonctionnement. Elle nécessite d’analyser les