Commentaire acte iii scène 15 du mariage de figaro
Nous verrons que cette scène n’est pas qu’un simple procès tout d’abord par la présence de différents types de comique puis en montrant la satire de la justice qui est faite lors de ce procès.
Pour commencer, nous remarquons un comique de caractère dans cette scène avec le juge Brid’oison qui bégaie tout au long du texte « A-anonyme » (v.356), « I-il faut voir » (v. 382), « Qu’oppo… qu’oppo-sez-vous à cette lecture » (v. 396)… etc : le juge ne sait pas parler alors que c’est son métier.
Il y a également dans ce texte un comique de mots. Tout d’abord le nom de Marceline « Verte-Allure » donne à Marceline une certaine jeunesse ; or elle est vieille. Il s’agit donc d’une antiphase. Ensuite Brid’oison croit que Figaro s’appelle « anonyme Figaro » (v.356) alors que Figaro lui a dit que le procès devait être anonyme et non qu’il s’appelait anonyme. Ensuite, les thermes « conjonction copulative » (v.411) et « conjonction alternative » (v.414) sont des termes savants or Figaro et Bartholo ne sont pas des savants. Leur langage est donc déplacé, ce qui les rend ridicule.
Nous observons aussi dans ce texte un comique de situation, en effet, Figaro croit avoir gagné alors qu’il perd « Figaro, avec joie: J'ai gagné […] Figaro, stupéfait: J'ai perdu. » (v.480-486).
Cette scène est aussi avant tout une parodie de la justice. En effet, Beaumarchais met cela en scène à travers la futilité du débat entre Bartholo et Figaro qui s’opposent sur l’emploi de « la conjonction copulative et » ou l'emploi de « la conjonction alternative ou » pendant presque l’intégralité du procès. De plus le Comte se sert de la justice pour arriver à ses fin : séparer Suzanne de Figaro (le Comte est amoureux de Suzanne) et il sait qu’il va gagner d’avance car c’est lui qui a tout le pouvoir. Ceci montre que le procès est injuste, ce qui est un paradoxal pour un procès. On remarque également que lors du procès, le désordre est total :