Commentaire arthur rimbaud, les ponts
Le groupe de mot : « Un bizarre dessin de ponts » nous présente d’emblée le tableau que nous décris Rimbaud. Déjà, le narrateur s’efface pour laisser l’omniprésence à sa toile. En effet, on ne trouve pas d’interventions du pronom personnel « je ». De plus, les marques de temporalité sont également absentes. Le temps est comme suspendu. Les présents d’énonciation comme « s’abaissent et d’amoindrissent » vers 4, « se croisent » vers 6, accentués par la forme pronominale, « soutiennent », « filent » et « montent » vers 5, « distingue » vers 6, « anéantit » vers 10 nous donne une notion indéterminée du temps, on est dans l’ignorance. On ne sait pas quand cela se passe, pendant combien de temps cela dure. Les nombreux groupes nominaux comme le premier vers « Des ciels gris de cristal. » étouffent le temps, il est comme arrêté, c’est une pause. Le cadre géographique