Commentaire bel ami de maupassant partie 1, chapitre 1 (extrait) de "et, tournant à gauche..." à "...de soirée pour le lendemain."
Les deux hommes sont liés par une amitié presque d'enfance, mais Forestier apparaît supérieur à Duroy, supériorité financière : il paye les Bocks et prête de l'argent à Duroy. Duroy est respectueux envers son ami.
Forestier a toujours l'initiative de la parole, c'est lui qui engendre une conversation, c'est aussi lui qui est en action, Duroy répond machinalement. Forestier donne des conseils à Duroy ce qui le rend mal à l'aise contrairement à son ami.
Mais Duroy reste tout de même supérieur à Forestier en ce qui concerne la séduction (Forestier : "mufle" et Duroy : "joli garçon"). Les femmes le complimente, Forestier lui ouvre les yeux et lui dit que c'est grâce aux femmes qu'on réussit le mieux. Mais George ne sait pas se servir de son pouvoir séducteur, il est timide (balbutie, niais,...) et se rend donc ridicule.
II- Un lieu particulier de la vie parisienne
Un cadre suggestif : "une espèce de jardin" (indéfini), "des hommes et des femmes" (indéfini), "deux grandes fontaines de mauvais goût" (vulgaire). Un lieu de mélange avec beaucoup de monde.
Un langage grossier (champ lexical du grossier) et des femmes mal éduquées (elles boivent d'un seul trait), elles sont considérées comme des objets ("une belle paire"), elles ont un sourire banal, de commerçantes (prostitution). "croupe" et "mon chat" font référence à des animaux.
III- Vision pessimiste de Maupassant
Un monde basé sur le plaisir de l'argent, monde des apparences, du paraître. Le physique prend une place considérable dans la société, les femmes sont comparées à des objets sexuels mais servent aussi à parvenir. L'argent = liberté, Duroy est heureux d'avoir quelques argents ("il tâta les deux louis", "Duroy se sentit libre").
Le paraître passe d'abord par l'argent, avec l'argent que Forestier lui a prêté, il va pouvoir s'acheter un nouveau costume.
Conclusion
Cet extrait de Bel-Ami pose l'ambiance du roman, les thèmes de l'argent et des femmes. On