Commentaire chapitre 23 gargantua
937 mots
4 pages
Dans le prologue de Gargantua l’auteur vient s’adresser à ses lecteurs de façon cavalière pour leur signifier, en utilisant un style imagé (les Silènes, l’os à moelle) qu’il ne faut pas se fier à l’aspect extérieur d’un livre c’est à dire son titre. Il leur recommande bien plutôt de l’ouvrir et « soigneusement peser ce qui y est exposé ». Il demande ensuite de pratiquer la meilleure lecture possible, on pourra alors s’apercevoir que l’œuvre recèle une « substantifique moelle » : un sens, une philosophie cachée . Pour lire Gargantua, l’auteur recherche un lecteur de bonne humeur, sans malveillance qui sache concilier la plaisanterie et le sérieux : un lecteur ayant un esprit pantagruélique ce qui est déjà énoncé dans l’épître. Nous allons tout d'abbord analyser l'art du portrait , l'objectif du prologue, le type de lecture recommandé ainsi que le statut de l'auteur qui est Rabellais.
dans un premier temps nous analyserons comment est caractériser le portrait de Socrate ainsi que l'image des silènes
Le portrait manifeste la dualité du personnage. La première phrase décrit son apparence extérieure et son mode de vie : « laid de corps, inapte à tous les offices ». La deuxième phrase révèle qu’il dissimule à l’intérieur des qualités telles qu’il possède un statut divin : « une intelligence plus qu’humaine, toujours dissimulant son divin savoir ». Les deux phrases sont hyperboliques (adjectifs, énumérations). Socrate réalise l’association du rire et du vin et celui-ci réalise l’esprit pantagruélique.
La dualité du personnage est semblable à la dualité des silènes qui présentent la même opposition entre leur apparence repoussante et le fait qu’elles contiennent des drogues précieuses. On remarque le même type de phrases qui développent hyperboliquement, dans la première partie de la phrase, les (« une force d’âme prodigieuse, un invincible courage… »). éléments négatifs(« ridicule en son maintien » « le nez pointu, le regard d’un taureau … ») et les éléments