Commentaire composé du bon sens d'holbach
Les philosophes des Lumières au XVIIIème siècle ont révolutionné les manières de penser de l’époque en remettant en cause les institutions politiques, religieuses. Ici, dans Le Bon sens ou Idées naturelles opposées aux idées surnaturelles publié en 1772, d’Holbach dénonce a travers un apologue qui est un court récit imaginaire ou parfois réel dont on peut tirer une vérité morale, la guerre et la religion. Nous verrons comment à travers un texte présenté sous la forme d’un conte oriental enchanteur d’Holbach développe une critique de la société du XVIIIème.
Une anecdote sous la forme d’un conte orientale
D’Holbach retrace ce récit à travers une histoire semblable à un conte traditionnel merveilleux, comme dans un conte on trouve une situation initiale avec un dervis qui vit à «quelques distance de Bagdad» l.1 et qui passe ses journées à prier dans «solitude agréable» l.2. La situation initiale est joviale, le dervis vis dans la sérénité, la solitude est «agréable», c’est plaisant alors que la solitude n’est pas sensée être un sentiment déplaisant. Au début l’atmosphère est présenté comme idéal. Le dervis vit en harmonie avec la nature, les habitants lui offrent des présents et il adore Allah chaque jour. Ensuite il y a des péripéties lorsque il part faire un pélerinage à la Mecque, à partir de la ligne 11. On revient à la réalité avec la présence de la guerre. Malgré la guerre et la lassitude du pélerinage à la ligne 16, pratiquement tous les adjectifs employés sont positif: «la sauvegarde inviolable», «habit respecté», l. 14, «l’ombrage frais» l.18, «ruisseau limpide» l. 19, «retraite enchantée» l.21, «repas délicieux», «fruits agréables» l.23, «doux repos» l 24,... Les termes employés sont presque hyperbolique, la nature est en parfaite harmonie avec l’atmosphère du conte. La paix n’est «troublée que par le murmure des eaux et le ramage des oiseaux» l. 20, le verbe troubler est exagéré car le calme