INT. Écrivain du XIXe siècle, François René de Chateaubriand se distingua par l'entremise de son roman autobiographique René. Celui-ci fut composé en Angleterre pour ensuite être publié en 1802 en France, reflétant l'époque de l'exil aristocratique durant la Révolution française. L'extrait Levez-vous vite, orages désire nous présente un personnage exilé en Amérique correspondant parfaitement au contexte historique des romanciers ponctué par la «Vague des passions». Nous nous concentrerons sur ce mal en démontrant la souffrance du héros, son lien privilégié avec la nature ainsi que son désir d’échapper au mal dont il est atteint. Nous constaterons que ce mal influence l'affectivité du personnage, qu'il se consolidera avec la nature et qu'il trouvera dans l'évasion une solution libératrice. III. Pour débuter, cet extrait démontre bien que René désire se retrouver ailleurs ; en effet, l'utilisation de la métaphore « Souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient (...) j'aurais voulu être sur leurs ailes » nous indique clairement que le personnage désir fuir à tout prix son mal qui le tourmente vers un endroit beaucoup plus paisible où il pourra apaiser son «mal de vivre». De plus, considérant le champ lexical de lieu mettant en évidence des termes tels que « régions inconnues» ou bien « dans tout pays» l'auteur laisse entrevoir que le héros n'est pas bien là où il se trouve. Nous constatons qu'il doit absolument être ailleurs, là où il pourra mettre un terme à ses souffrances. Cet extrait confirme que René désire à tout prix se retrouver en d'autres lieux afin d' écarter la douleur le rongeant de l'intérieur.

Plus encore, ce récit nous permet aussi de réaliser que le personnage voit dans le voyage ultime que sont les cieux la libération absolue à son mal de vivre. La métaphore «Attend que le vent de la mort se lève»(...) « Tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues» nous montre que René considère la vie