Commentaire composé sur l'homme qui rit
Titre de la séquence : Aux frontières de l’humanité Commentaire de texte : L’homme qui rit
Victor Hugo est un poète, dramaturge et romancier romantique considéré comme un des plus grands écrivains français. Il est très engagé dans ces livres et politiquement. Il prend part à la révolution de 1848 et devient maire du 8éme arrondissement de Paris. Puis il s’exile à Bruxelles volontairement peu après le coup d’état de Napoléon le 2 décembre 1851. Il a écrit neuf romans, un des derniers, rédiger durant son exile, est L’homme qui rit. Il engage le lecteur à une réflexion sur un monstre : Gwynplaine. Gwynplaine est le fils d’un Lord dans l’Angleterre du XIIème siècle, il est enlevé par des brigands et est défiguré : il a un sourire permanent taillé au couteau. A l’aide de l’extrait à étudier nous allons chercher quel sont les conséquences que provoque le rire communicatif sur Gwynplaine ? Le rire est tout d’abord inéluctable pour le public mais aussi pour son auteur et son infirmité divise son corps et son âme, qui ne sont plus synchronisé et contrairement à l’expression de son visage Gwynplaine n’éprouve pas uniquement des sentiments joyeux.
Premièrement nous allons étudier la portée du rire de Gwynplaine. Le rire s’impose tout d’abord à lui car il y est obligé puis il s’impose inévitablement à son public. Dès les premières lignes de l’extrait et dans le chapeau introducteur, nous apprenons que Gwynplaine a une particularité, « sa face riait » « et pourtant il ne riait pas » (l.2). Cette antithèse démontre la complexité du paradoxe dont les difformités physiques causées durant sa jeunesse, sont la cause. En effet Gwynplaine est contraint à rire car « l’espèce de visage riait tout seul « (l.2-3) et le plus grand des supplices était la durés de cette difformité, en témoigne la répétition d’ « éternel » (l.40, l.42, l.48, l.55) tout au long du