Nous avons ici à faire l’explication de texte d’un extrait de l’Obéissance passive de Berkeley (1712). L’objet général de ce texte est la distinction entre le bien et le mal. L’auteur soutient alors la thèse qui consiste à définir de manières différentes la distinction entre le bien et le mal au fur et à mesure de l’expérience de la vie. Apparaît alors les problèmes suivants: Arrive-t-on réellement à distinguer le bien et le mal ? L’Homme peut-il vraiment atteindre le bonheur durable grâce à cette distinction ? Ou faut-il plutôt préférer un bien passager ? Pour réponde aux problèmes, on peut envisager trois moments dans ce texte. Le premier où l’auteur va alors poser le thème et la thèse. Ce moment peut aussi être utilisé comme la conclusion du texte (ligne 1 à ligne 6). Le second où il va alors exposer comment notre bonheur peut être influencer par cette distinction en suivant le cours de la vie de l’Homme, de la naissance au moment où nous sommes des gens d’expériences (ligne 6 à ligne 13). Et enfin, la troisième où il va tirer la conséquence pessimiste selon laquelle l’Homme négligerait le bonheur présent, le bonheur passager à cause de ces jugements, de ces expériences (ligne 13 à ligne 19).

Berkley va d’abord, dans ce premier moment, exposer les idées conductrices du texte mais il va aussi tirer la conclusion des propos tenus dans le deuxième et troisième moments. Il va tout d’abord commencer par énoncer l’égocentrisme naturel de l’Homme et le définir comme la cause de la distinction entre les bonnes et les mauvaises choses, car c’est ce qui va nous permettre d’être heureux ou non. « Il nous est naturel de considérer les choses selon leur propriétés à accroître ou diminuer notre propre bonheur » (ligne2-3). Il aurait simplement pu utiliser notre bonheur mais va plutôt décider d’utiliser « notre propre bonheur » pour insister sur cet aspect égocentrique que les Hommes ont. L’auteur va ensuite inclure le jugement dans cette distinction, c’est-à-dire