Commentaire du texte de du bellay
Joachim du Bellay est un poète du XVI° siècle, il est né près de Liré vers l'Anjou. Lors de son voyage en Italie, Joachim du Bellay a écrit Les regrets à Rome en 1558 lorsqu'il travaillait pour son oncle. Dans ce recueil, figure un poème très connu de tous : Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage. Il y exprime sa nostalgie de son pays natal. Il y expose une opposition entre les quatrains et les tercets, et affirme son attachement pour sa patrie.
Ce poème est un sonnet. Il est donc composé de deux quatrains et de deux tercets en alexandrin. Les quatrains font référence au voyage d'Ulysse et sa nostalgie envers son pays natal. Ils sont liés grâce à Ulysse et à «je» entre les deux quatrains. Les tercets, quant à eux, sont opposés aux quatrains. Ils expriment le contraste entre Rome et son petit village. Les vers de ces tercets sont tous construits de la même façon. En effet, ils reprennent tous le verbe «me plaît» du premier vers de ces tercets. Les deux quatrains sont attachés au voyage alors que les tercets se réfèrent à la supériorité de son pays natal vis à vis de Rome grâce aux comparaisons (Loire gaulois ; Tibre latin). De plus, les quatrains expriment le retour tandis que les tercets, la comparaison.
Du Bellay évoquent des souvenirs nostalgique avec un vocabulaire familier sur son village natal («le clos de ma pauvre maison»). Il exprime aussi ses regrets («reverrai-je hélas»). Aussi, sa nostalgie s'agrandit au fil du poème, il démarre de «ma pauvre maison» en passant par «mon petit village» pour terminer par «une province, et beaucoup davantage». Sa nostalgie n'est donc pas seulement pour son village, sa maison mais aussi pour son pays, la France. De plus, du Bellay évoque l'histoire créée par ses ancêtres («le séjour qu'ont bâti mes aïeux», «mon Loire gaulois», «mon petit Liré»). Ils les préfèrent à l'Italie et les utilisent grâce au pronom personnel «mon». Les oppositions dans les tercets sont favorables à