Commentaire extrait discour sur la servitude
Dans un premier temps, on constate que dès le début de l’extrait, l’auteur évoque le tyran à partir d’un pronom démonstratif et d’un pronom relatif : « Celui qui » (l.1). Aux lignes suivantes on observe le portrait du tyran, lequel est composé par une progression « yeux, mains, corps, moindre » (l.1-2), laquelle permet au lecteur de se rendre compte que le tyran est un homme constitué comme tous les autres. Le réseau lexical du corps ; « yeux » (l.4), « mains » (l.5), et « pieds » (l.6), fait penser que le tyran utilise ces parties très importantes du corps humain pour obtenir ce qu’il veut, puisqu’elles indiquent la force et le contrôle. Les yeux représentent la vue, l’observation et la connaissance ; les mains permettent de maîtriser des objets, donc par analogie, ceux qui acceptent la soumission au tyran sont des objets ; et finalement, les pieds servent à se déplacer ou à écraser quelque chose, ce qui nous renvoie à l’écrasement du soumis comme s’il était quelque chose de vulgaire, de petit, d’insignifiant. Le mot « moindre » s’oppose